Château

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente > Pleuville

Le premier seigneur connu de Gorce est Antoine Fontlebon, en 1473. Son unique héritière fait don du fief, en 1510, à son neveu Antoine de la Tour. Le 3 juin 1615, Elisabeth de la Tour épouse Jacob d'Asnière de Villefranche. Par acte du 27 septembre 1787, le marquis Jean d'Asnière vend le fief de Gorce, en viager, à Jacques du Verrier de Boulzat, notable et grand propriétaire terrien, électeur de la noblesse d'Angoumois aux Etats Généraux de 1789 et maire de Pleuville jusqu'à sa mort en 1829. Il laisse sept enfants. Son fils aîné, Nicolas Auguste (1781-1860) hérite de Gorce. Le château reste dans la famille jusqu'au début du 20e siècle.

Le châtelet d'entrée ne semble pas antérieur à la fin du 15e siècle. Le logis daterait plutôt de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle. Il pourrait avoir été reconstruit sur des bases plus anciennes. Le logis a perdu la partie droite de son corps d'habitation, encore visible sur des dessins de la fin du 19e siècle. Une porte de grange, dans les communs sud, est datée 1634 et une poutre est datée 1654 dans les communs nord. Les deux ailes des communs semblent bien dater de ces périodes. Il ne subsiste que les parties basses de la tour qui flanquait le logis au nord. Les baies de l'habitation ont été en grande partie refaites au 19e siècle.

Périodes

Principale : 15e siècle

Principale : limite 16e siècle 17e siècle

Principale : 17e siècle

Principale : 19e siècle

Principale : 20e siècle

Dates

1634, porte la date

1654, porte la date

Auteurs Auteur : auteur inconnu,

L'accès au château se fait par un portail en ferronnerie à l'entrée ouest du parc. Un autre accès est par le chemin menant au passage couvert des communs nord. L'ensemble se compose d'un châtelet d'entrée, à l'ouest, relié au corps de logis par un pont volant, et aux dépendances au sud par une autre dépendance en retour d'équerre. Au nord du logis se trouve la base circulaire d'une tour en ruines. La cour est close au nord par des dépendances longées par un étang au nord-ouest.

Le châtelet est à deux étages placés au-dessus d'un passage couvert voûté, percé d'une porte piétonne et d'une porte cochère couvertes en anse de panier, disposant chacune autrefois de leur pont-levis à flèche dont il reste les rainures côté ouest. Cette élévation est en pierre de taille alors que les trois autres sont en moellon enduit. Au-dessus de la porte cochère se trouve une table surmontée d'un bandeau saillant avec un blason martelé. La fenêtre du second niveau interrompt les consoles sur lesquelles vient se poser la toiture en pavillon en tuile plate qui devait soutenir un parapet de mâchicoulis. Deux tourelles en encorbellement sur consoles toriques à toit conique en tuile plates en écailles encadrent le porche. Sous le porche, l'entrée est défendue par deux canonnières. La porte piétonne est encadrée de consoles. Le toit, en tuile plate, est en pavillon. A gauche un pont volant relie le châtelet à l'étage de la tour du logis. C'est une passerelle en bois avec garde corps en fer, supportée par une pile maçonnée. L'élévation sur cour du châtelet est percée de deux fenêtres et couronnée de consoles.

Le logis présente sur cour un corps de bâtiment d'un étage et de deux travées, couvert d'un toit à longs pans, une tour d'escalier polygonale flanquée d'une petite tourelle dont les consoles s'appuient sur une boule. Cette tourelle contient un petit escalier donnant accès à la pièce située au sommet du grand escalier. A l'intérieur de la tour, les fenêtres de l'escalier sont pourvues de coussièges. La charpente du logis est en carène de vaisseau renversée ; les tuiles ont des chevilles en bois. La porte de l'escalier est surmontée d'un tympan encadré de pinacles portant des armoiries (aigle bicéphale, emblème des Verrier, que l'on retrouve au château de Beau-Chêne sur la commune d'Alloue) encadrées de griffons et sommées d'un casque (griffons et casque accompagnant des armoiries au château d'Ordières sur la commune de Benest). Les pignons nord et sud sont percés d'une porte. Devant le pignon nord une cour a remplacé le corps d'habitation détruit. Sous celle-ci se trouve une cave dont l'entrée actuelle est extérieure. Un escalier de quatorze marches en pierre donne accès à une salle voûtée avec doubleaux. Elle contient un puits. L'élévation ouest a conservé sa tour, coiffée d'un toit conique, avec des meurtrières en rez-de-chaussée.

L'aile sud des communs est ponctuée à l'est d'une tour carrée talutée.

Ses ouvertures sur cour sont couvertes en anse de panier. Sur l'élévation sud on remarque plusieurs canonnières de deux modèles : huit à trou rond et six à trou rond avec une courte fente sur la partie supérieure. L'aile nord des communs comprend, d'ouest en est : un pigeonnier, un four double, des granges, un passage couvert et des logements. Le passage couvert est en anse de panier et plusieurs autres ouverture sont en plein cintre. Sur l'élévation nord on retrouve des canonnières.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit partiel

Toits
  1. tuile plate, tuile creuse
Étages

2 étages carrés, 1 étage carré

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit en pavillon

  2. Forme de la couverture : toit à longs pans

  3. Forme de la couverture : toit conique

Escaliers
  1. Emplacement : escalier hors-oeuvre

    Forme : escalier en vis

    Structure : en maçonnerie

État de conservation
  1. restauré
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : armoiries

  2. Representations : chronogramme


Précision sur la représentation :

Aigle bicéphale.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente , Pleuville

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Gorce

Cadastre: 1986 H2 327

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